Couv Rock&Folk

Rock & Folk de février consacre sa une à Naast, avec une série de photos splendides en noir et blanc façon Stones sixties, signées
Jean-Baptiste Mondino.

L'article de Nicolas Ungemuth, élogieux tout en étant un peu trop lourdement distancié, commence par une longue mise au point sur les attaques dont le groupe a été victime ces derniers mois (pistonnés, fabriqués, bourgeois etc...) et tente de mettre un terme aux malentendus.

Suit une interview consistante de l'ensemble du groupe et une autre en solo du chanteur Gustave, censée lui permettre de répondre aux accusations d'arrogance insupportable dont il fait l'objet et qui se révèle surtout riche sur les influences musicales du chanteur-guitariste.

Extraits:

La musique, vous y êtes venus comment ?
Nicolas: "Par internet. Avant, on écoutait du rap. Avec internet, on a tout chopé. Stooges, MC5, les Nuggets, New York Dolls...
Clod: "J'avais pris le hors-série sur le punk de Rock & Folk, je me suis installé devant mon ordinateur, j'ai listé les noms un par un et j'ai tout cherché".

Parlons de cette supposée prétention...
Gustave: "Je suis soi-disant prétentieux mais, en plus de ça, je revendique le fait d'avoir des idées hautes. Ca énerve, forcément. (...) Si les gens me trouvent désagréables, ça me va. Peut-être le suis-je au fond."

Les White Stripes, ça a été si important ?
Gustave: (...) "J'écoutais NTM, Rakim, les premières productions de Dre. Les White Stipes ont fait un trou dans mon cerveau, puis les Libertines en on fait un dans mon coeur. J'ai trouvé le rock affreusement classe."